Mini-reportage: Le Port de Lelystad + Oostvaarderplassen

Lelystad est le chef-lieu de la province néerlandaise du Flevoland. La ville compte 70.880 habitants (1er juin 2005).



Le Port de Lelystad: se trouve en bordure des mers intérieures IJsselmeer et Markermeer. Là débute la digue Houtribdijk qui sépare ces deux étendues d'eau et qui rejoint Enkhuizen.


Histoire
Lelystad fut fondée en 1967. La ville fut nommée d'après le Dr. Cornelis Lely, l'initiateur des barrages du Zuiderzee (Zuiderzeewerke).

Lelystad, comme l'intégralité du Flevoland, fut bâtie sur un polder, c'est-à-dire sur de la terre gagnée sur la mer, et elle se trouve à une altitude de 5 m sous le niveau de la mer. La région fut seulement asséchée en 1957.



A proximité de la ville se trouve l'importante réserve naturelle Oostvaardersplassen.

Oostvaarderplassen est une réserve naturelle des Pays-Bas. En dépit de son âge (le polder sur lequel a été établie la réserve n'existe que depuis 1968), elle a une importance internationale comme zone humide européenne. Il s'agit d'une réserve close d'environs 6 000 hectares.

Oostvaardersplassen peut être divisé en deux secteurs : un sec et un humide.



Dans le secteur humide, le long du lac Markermeer, il y a de grandes roselières, où les oies sauvages viennent souvent s'alimenter.



Ce secteur est également le refuge de cormorans, spatules, hérons blancs, parmi beaucoup d'autres animaux.

Le secteur sec était à l'origine une pépinière pour des saules. Dès la première année d'établissement de la réserve, des centaines de plantes ont pu être trouvées par mètre carré, faisant craindre le développement rapide d'une zone boisée sur la nouvelle réserve, réduisant la valeur de l'habitat pour des oiseaux d'eau. Pour éviter ceci, les directeurs du parc ont installés un certain nombre de grands herbivores, pour maintenir le secteur de plus ouvert possible. Les herbivores installés incluent le konik (Tarpan reconstitué), les chevreuils (Capreolus capreolus) les Cerf élaphe et des aurochs de Heck. Ces grands herbivores sont maintenus en liberté toute l'année, sans alimentation supplémentaire ni soins spécifiques. Les cadavres des animaux morts sont laissés aux charognards locaux. On pense que l'écosystème qui se forme sous l'influence des grands herbivores ressemble à ceux qui existaient sur les rives des rivières et des deltas de fleuve européens avant leur perturbation par les humains.




Avant qu'ils aient disparus de la zone, les grands herbivores de la région comprenaient des cerfs élaphes, des élans (connus sous le nom d'orignaux en Amérique du Nord), des aurochs, des chevaux (peut-être des tarpans, un cheval sauvage aujourd'hui disparus) et des bisons européens. Puisque les tarpans et les aurochs se sont totalement éteints dans la nature, des chevaux de race Konik (Tarpans reconstitués) et des aurochs-reconstitués ont été introduits, et agissent en tant qu'équivalent fonctionnels, occupant une place écologique similaire. Seul manquent comme grands herbivores originels l'élan et le Bison d'Europe. Il est peu probable que les élans soient introduits, mais il est possible que le bison d'Europe le soit, car il il remplit un rôle écologique différent de celui des aurochs-reconstitués.

Merci Marcelou pour ce reportage fort instructif!!

Je remarque sur la photo du 2e bateau, une coupole satellite, c'est qu'ils sont bien installés dans ces gros bateaux, ils ont tout pour ne pas s'ennuyer.

J'aime beaucoup la 3e photos!!

Bau reportage porté sur le respect de la nature et tres belles photos !!!
Marcelou